Comment vous avez pris la décision d'adopter? parce que j'y réfléchis quand même...et l'adoption me fait très peur....
Voilà la question que m'a posée cette semaine une personne, que j'estime énormément, et qui malgré les traitements n'arrive pas (encore?) à faire un bébé....
Ce matin dans le quotidien "le midi libre", il y avait la retranscription d'un entretien de Macha Méril qui n'a jamais pu avoir d'enfant (qui publie un livre : "un jour je suis morte", chez Albin Michel) . La journaliste lui a posé deux questions qui m'ont interpellée:
la journaliste " Vous écrivez avoir le sentiment de briser un tabou..."
Macha Méril : "bien sur, la femme qui n'enfante pas est dérangeante. Elle est culpabilisée et muette. Les femmes qui ont des enfants ne peuvent pas en parler avec moi. Elles ne savent pas quoi me dire et moi non plus. On ne voit pas le monde pareil. C'est pour cela que je peux dire que je n'appartiens pas à la communauté des femmes. (...)"
la journaliste (à la fin de l'entretien): "pourquoi avoir toujours refuser l'idée de l'adoption?",
Macha Méril : " Oh, j'en aurais été incapable. Je ne voulais pas d'un enfant à tout prix, je voulais faire un enfant. La grossesse est de l'ordre de la mue, un phénomène profond et mystique. Ce manque est une souffrance irrémédiable. Je n'ai pas d'attaches malgré mon air de bonne vivante. Je me fais l'effet d'un vaisseau sans amarres. "
Je n'ai pas du tout le même ressenti ni la même façon de vivre les choses que Macha Meril... Alors je me suis dis que pour aider mon amie on pourrait témoigner sur ce qui nous a amené à l'adoption... ça vous dit? alors voilà, je commence en mettant la réponse que je lui ai faite :
Pour nous les traitements et les échecs successifs ont été très durs: pour moi physiquement je ne supportais pas le traitement (...) et psychologiquement c'était très dur pour tous les deux, pascalou a souffert lui aussi... l'adoption s'est imposée à nous mais nous avons quand même fait les deux FIV après avoir eu l'agrément, nous avons fait les deux simultanément : pour moi c'était moins dur psychologiquement (bon pas au résultat parce qu'on est obligée d'y croire à mort pour avoir une chance que ça fonctionne alors quand ça ne marche pas forcément on tombe de haut...) et puis après la deuxième FIV on a décidé d'arrêter, on s'est dit qu'on n'allait pas s'acharner: on a fait ce qu'il fallait pour avoir un enfant biologique, pris pas mal de risque au niveau santé, nous n'avons aucune raison de regretter de n'avoir pas tout tenté. Mais nous ce qu'on voulait avant tout c'est être parent, donner de l'amour à un enfant, fonder une famille quoi... après tout que cet enfant soit de nous ou pas ça ne changeait pas grand chose... à partir de ce moment là on s'est vraiment bougé pour l'adoption et là tout s'est enchainé vraiment et nous avons été accepté pour la Chine alors qu'on n'y avait jamais songé (nous on était plutôt orienté amérique latine: nous sommes bruns tous les deux) cette nuit là c'est la première fois que je me suis vue maman en rêve... je m'y accroche à ce rêve quand parfois je doute... car le chemin de l'adoption n'est pas un chemin facile : c'est long mais nous ne sommes pas seuls [elle connait la solidarité "blogosphérique" des parents et futurs parents adoptants] et nous sommes assurés d'être parents au bout du compte, cette perspective malgré les traitements je ne l'avais jamais eue. Contrairement à plein d'autres je ne prends pas la pilule, ça peut faire sourire mais beaucoup n'ont plus envie de tomber enceinte et même si elles n'ont pas réussi avec tous les traitements elles ne veulent pas prendre le risque. Moi je m'en fiche, je laisse faire la vie: je sais que je serais maman : si ça doit être de mon ventre (un miracle!!) et bien voilà , et puis sinon je me dis qu'il faut bien des femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant ... pour aimer et prendre soin des enfants qui ne peuvent pas avoir de parents... la vie est bien faite non?
Je ne sais pas ce qui te fait peur dans l'adoption, il faut juste que tu saches que l'on ne fait jamais tout à fait le "deuil" de l'enfant biologique par contre dès lors que l'on a été acceptée (toutes les autres ressentent ça aussi [enfin je crois, n'hésitez pas à le dire!] ) on se sent enceinte... une grossesse d'éléphant compte tenu de l'attente certes (LOL!) mais cet enfant on le porte en nous... pas dans notre ventre, non, juste à côté : nous le portons dans notre coeur...
L'adoption est un cheminement, c'est rarement une évidence, on y vient progressivement chacun à notre rythme...
Je n'aime pas donner de conseils, la seule chose que je pourrais te dire c'est qu'il faut écouter ton coeur et n'avoir rien à regretter je crois que c'est ça qui importe le plus : le ressenti de chacun est différent, nos limites aussi mais je crois qu'il faut faire en sorte de ne jamais regretter de n'avoir pas fait quelque chose.
Voilà et vous "Comment avez vous pris la décision d'adopter?" (vous pouvez mettre la réponse en anonyme si vous le souhaitez, ce qui compte c'est votre témoignage pour aider cette amie ;o) merci d'avance)
Voilà la question que m'a posée cette semaine une personne, que j'estime énormément, et qui malgré les traitements n'arrive pas (encore?) à faire un bébé....
Ce matin dans le quotidien "le midi libre", il y avait la retranscription d'un entretien de Macha Méril qui n'a jamais pu avoir d'enfant (qui publie un livre : "un jour je suis morte", chez Albin Michel) . La journaliste lui a posé deux questions qui m'ont interpellée:
la journaliste " Vous écrivez avoir le sentiment de briser un tabou..."
Macha Méril : "bien sur, la femme qui n'enfante pas est dérangeante. Elle est culpabilisée et muette. Les femmes qui ont des enfants ne peuvent pas en parler avec moi. Elles ne savent pas quoi me dire et moi non plus. On ne voit pas le monde pareil. C'est pour cela que je peux dire que je n'appartiens pas à la communauté des femmes. (...)"
la journaliste (à la fin de l'entretien): "pourquoi avoir toujours refuser l'idée de l'adoption?",
Macha Méril : " Oh, j'en aurais été incapable. Je ne voulais pas d'un enfant à tout prix, je voulais faire un enfant. La grossesse est de l'ordre de la mue, un phénomène profond et mystique. Ce manque est une souffrance irrémédiable. Je n'ai pas d'attaches malgré mon air de bonne vivante. Je me fais l'effet d'un vaisseau sans amarres. "
Je n'ai pas du tout le même ressenti ni la même façon de vivre les choses que Macha Meril... Alors je me suis dis que pour aider mon amie on pourrait témoigner sur ce qui nous a amené à l'adoption... ça vous dit? alors voilà, je commence en mettant la réponse que je lui ai faite :
Pour nous les traitements et les échecs successifs ont été très durs: pour moi physiquement je ne supportais pas le traitement (...) et psychologiquement c'était très dur pour tous les deux, pascalou a souffert lui aussi... l'adoption s'est imposée à nous mais nous avons quand même fait les deux FIV après avoir eu l'agrément, nous avons fait les deux simultanément : pour moi c'était moins dur psychologiquement (bon pas au résultat parce qu'on est obligée d'y croire à mort pour avoir une chance que ça fonctionne alors quand ça ne marche pas forcément on tombe de haut...) et puis après la deuxième FIV on a décidé d'arrêter, on s'est dit qu'on n'allait pas s'acharner: on a fait ce qu'il fallait pour avoir un enfant biologique, pris pas mal de risque au niveau santé, nous n'avons aucune raison de regretter de n'avoir pas tout tenté. Mais nous ce qu'on voulait avant tout c'est être parent, donner de l'amour à un enfant, fonder une famille quoi... après tout que cet enfant soit de nous ou pas ça ne changeait pas grand chose... à partir de ce moment là on s'est vraiment bougé pour l'adoption et là tout s'est enchainé vraiment et nous avons été accepté pour la Chine alors qu'on n'y avait jamais songé (nous on était plutôt orienté amérique latine: nous sommes bruns tous les deux) cette nuit là c'est la première fois que je me suis vue maman en rêve... je m'y accroche à ce rêve quand parfois je doute... car le chemin de l'adoption n'est pas un chemin facile : c'est long mais nous ne sommes pas seuls [elle connait la solidarité "blogosphérique" des parents et futurs parents adoptants] et nous sommes assurés d'être parents au bout du compte, cette perspective malgré les traitements je ne l'avais jamais eue. Contrairement à plein d'autres je ne prends pas la pilule, ça peut faire sourire mais beaucoup n'ont plus envie de tomber enceinte et même si elles n'ont pas réussi avec tous les traitements elles ne veulent pas prendre le risque. Moi je m'en fiche, je laisse faire la vie: je sais que je serais maman : si ça doit être de mon ventre (un miracle!!) et bien voilà , et puis sinon je me dis qu'il faut bien des femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant ... pour aimer et prendre soin des enfants qui ne peuvent pas avoir de parents... la vie est bien faite non?
Je ne sais pas ce qui te fait peur dans l'adoption, il faut juste que tu saches que l'on ne fait jamais tout à fait le "deuil" de l'enfant biologique par contre dès lors que l'on a été acceptée (toutes les autres ressentent ça aussi [enfin je crois, n'hésitez pas à le dire!] ) on se sent enceinte... une grossesse d'éléphant compte tenu de l'attente certes (LOL!) mais cet enfant on le porte en nous... pas dans notre ventre, non, juste à côté : nous le portons dans notre coeur...
L'adoption est un cheminement, c'est rarement une évidence, on y vient progressivement chacun à notre rythme...
Je n'aime pas donner de conseils, la seule chose que je pourrais te dire c'est qu'il faut écouter ton coeur et n'avoir rien à regretter je crois que c'est ça qui importe le plus : le ressenti de chacun est différent, nos limites aussi mais je crois qu'il faut faire en sorte de ne jamais regretter de n'avoir pas fait quelque chose.
Voilà et vous "Comment avez vous pris la décision d'adopter?" (vous pouvez mettre la réponse en anonyme si vous le souhaitez, ce qui compte c'est votre témoignage pour aider cette amie ;o) merci d'avance)
27 commentaires:
Mon conjoint avait déjà 3 enfants bios et il était vasectomisé. Sa chirurgie ne s'est pas déroulée de façon fantastique (douleur, problèmes...). Lorsque nous avons abordé le sujet (délicat) des enfants, la seule chose qu'il m'a dit c'est: "oui pour l'enfant mais non à la ré-opération". Pourtant, il a tout de même accepté d'aller rencontrer un urologue pour se faire expliquer la vaso-vasectomie (opération qui consiste à rebrancher le tout). Cependant, le spécialiste nous a dit que les chances d'avoir un enfant après l'opération était assez mince soit environ 30%-40%. Comme pour nous l'important était d'avoir un enfant à 100%, nous nous sommes donc tout de suite décidés à adopter. Je n'ai jamais ressenti de malaise, de sentiment d'être "passée à côté de quelque chose". J'ai eu ma fille, et c'est là mon plus grand bonheur. Je remercie tous les jours sa maman chinoise qui a décidé de la laisser en vie...pour moi. Quelque part, elle pense à sa fille ou plutôt à notre fille. J'aimerais tant lui dire qu'elle a fait une fille extraordinaire et magnifique. Marie et moi nous demandons souvent au petit Jésus de veiller sur son papa et sa maman chinois. Je veux qu'elle comprenne que d'un côté de l'océan comme de l'autre elle est aimée. Le choix de ses parents bios restera toujours un mystère, mais j'aime dire à ma fille que ses parents chinois l'aimait drôlement fort pour avoir fait la démarche de s'assurer qu'elle serait toujours bien, encadrée, aimée.
Voilà, c'était mon histoire.
Julie fière et heureuse maman de Marie, en attente de sa seconde étoile.
Que c'est touchant!
Que ta réponse est belle, Karine et comme tout ça est beau! Je suis en larmes, ma foi!
J'ajoute, mon petit bout d'histoire...
____________________
Octobre 2004
Constat que je ne deviens pas enceinte malgré deux ans d'essais "très intenses"!
[clin d'oeil]
Le gynéco que je rencontre m'explique toutes les options qui s'offrent à nous et après une panoplie de tests, il nous aurait éventuellement conseillé la FIV. Oh! Il me spécifie aussi que l'adoption est ensuite à considérer au terme de toutes ces tentatives!
À l'époque, nous avions convenu d'investiguer un petit peu et honnêtement, nous n'avions pas envisagé quoi que ce soit...
Mais après le premier test qui s'est TRES TRES mal passé pour moi(hémorragie), l'option "médecine" n'a plus été pour nous une voie à prendre...
Et on a conclu que notre bébé n'arriverait pas dans notre vie de façon "régulière"! On aurait 3 ou 4 détours à prendre pour le rencontrer... L'adoption...
Nous avons appris le 4 février dernier qui est ce "bébé"; le plus beau du Monde bien entendu! ... Et dans 3 semaines nous allons aller à sa rencontre en Chine...
Charlie Ai-Ma... 16 mois...
Dans moins d'un mois, nous serons réunis à jamais...
Oui, je crois que l'adoption, c'était la meilleure voie pour nous...
dieu merci il y a eu cette hémorragie...
______________________________
Bisous Karine
xx
vicky
merci Karine, merci....
j'en suis émue aux larmes....
whoua je suis en larmes aussi (clin d'oeil à Vicky...).
C'est beau, c'est touchant, c'est profond, c'est votre histoire...
Vaste sujet. Je reviens prendre le temps de te raconter notre début adoption...
Mille bisous
nanou
Pour ma part mon conjoint a 2 grandes filles bio et est vasectomisé! Moi je suis née avec un spina bifida que je risque de transmettre à un bébé bio malgré tout nous avons envisagé la vasovasostomie mais après 1 an d'Attente (bon systême de santé) nous avons envisagé l'Adoption ce qui c'est révélé être la meilleure option! Je suis très heureuse avec notre choix et impatiente de rencontrer notre petite princesse!
Karine bravo pour ce sujet si délicat et si touchant!
Bonne journée belle funambule!
Mélanie
xxx
Bonsoir Karine (& Amélie!),
alors pour répondre à ta question, nous, nous avons entrepris des démarches PMA 18 mois après qu'on se soit rendu compte que décidemment, ça ne marchait pas!
Après 4 IAC et 2 FIV que j'ai très mal vécues (physiquement et moralement), on a décidé d'arrêter la PMA pour nous lancer dans l'adoption.
Nous avions déjà commencé à penser sérieusement à l'adoption avant d'entamer les FIV...
On était/est persuadé que d'où qu'il vienne, nous aimerons notre enfant plus que tout au monde! Avant même de savoir de quel pays notre enfant viendrait, je rêvais de lui!
Bio ou pas, pour nous, il n'y a aucune différence : notre désir d'être parents et d'aimer notre enfant est le plus fort!
En fait, Benoît et moi, on est tombé enceinte en même temps, le jour où notre dossier est parti en Chine. Depuis ce jour, on se voit Papa et Maman d'une magnifique petite brunette!
Certes, c'est une grossesse éléphantes que nous vivons, mais c'est avant tout une grossesse de coeur, une grossesse d'amour!
Parfois, je me dis qu'on aurait dû commencer les démarches plus tôt! (ce qui nous aurait évité en plus les délais d'aujourd'hui!!), mais il fallait être prêt pour ça, et on ne l'était pas encore...
Voilà pour nous!!!
je vous embrasse bien fort toutes les deux! bon we!
Karine
Comment en sommes-nous venus à nous tourner vers l'adoption?
J'ai toujours pensé que j'adopterais. J'ai une amie très proche qui a été adoptée et son histoire m'a beaucoup touchée. Elle m'a ouvert les yeux sur l'adoption. Je pensais que cette adoption viendrait après que nous ayions eu 2 enfants bio... une belle famille de 3 enfants!!! La vie avait d'autres dessins pour nous. Après une FIV vraiment décevante (ponction complètement blanche), l'adoption est devenue l'option pour nous car les médecins n'étaient pas encourageants. J'étais très heureuse avec notre décision car, avec les délais prévus, je croyais fermement que nous aurions la possibilité de compléter une deuxième adoption. Les délais s'étant mis à s'allonger, j'ai convaincu mon chum de refaire une FIV selon un différent protocole récement. Les choses se présentaient vraiment bien mais ultimement, on a vécu une nouvelle déception (plus difficile que la première car l'espoir n'avait pas été autant présent la première fois!). On attend impatiement notre bébé d'amour. On espère toujours un miracle mais au moins, on partagera la vie d'une petite puce ou d'un petit puceron. On savourera tous les moments qui nous serons donnés et serons éternellement reconnaissant pour le grand bonheur qui nous sera donné d'accueillir, d'aimer et d'élever notre enfant de Chine.
Voici notre histoire qui, ma foi, ressemble beaucoup aux autres futurs parents ;o)
Bisous,
Bon week-end,
isa
Comment sommes nous venus à l'adoption ?
Aprés 2 ans en clinique de fertilité, nous avons eu appris que nous étions stériles tous les deux. Nous avions 2 possibilités qui s'offraient à nous : l'IXI ou l'adoption. L'IXI est une technique de fécondité utilisé dans le cas où les FIV ne fonctionnent pas. C'était encore expérimentale au moment où on nous l'a proposé et le risque d,avoir un enfant avec un gros handicape était de 30%. Pour ma part, je ne désirais pas être enceinte, mais je désirais plutôt être maman tout simplement. Notre décision étaient prise: Nous adoptions !!!!
Dans quelques semaines, j'aurais la joie de serrer mon fils dans mes bras. Pour nous, c'est la plus belle chose qui pouvait nous arriver !!!
Coucou ma belle Funambule,
Pour certain avoir un enfant est très facile ... pour d' autre le chemin est plus tortueux ... plus douloureux ... L' important c' est le résultat ... C' est la réalisation de ce fabuleux rêve qui compte.
Après clinique de fertilité, traitements hormonaux , grossesse, fausse-couche ... Nous avons décidée de nous tourner vers l' adoption. René était prêt avant moi. J' avais toujours espoir de retomber enceinte.
Un jour lors d' un voyage nous avons rencontré une magnifique brunette aux yeux bridés ...
Le déclic s' est fait ... 1an plus tard j' avais Noémie dans mes bras ... Depuis je suis la plus heureuse des mamans. J' aime ma fille. J' ai fais à 100% le deuil de l' enfant bio.
Nous sommes parents & nous attendons notre 2e merveille avec beaucoup d' impatience.
Je suis convaincu que je
n' aimerais pas plus un enfant bio, je l' aimerais tout autant.
Je vous souhaite ce bonheur le plus rapidement possible ...
Tendres bisous copine !
Merci de soulever ce point, de partager cela avec nous.
Dire que dans ce temps là je me sentais seule au monde ... "La seule qui n'était pas capable"
la CriCri de l' autrre côté XXX
Nous avons essayé d'avoir un bébé biologique pendant plusieurs années, sans succés...(Ah si un succés en mai 2003, une FC de quelques semaines, à peine eu le temps de réaliser tout ça que hop c'était parti...).
Nous sommes passés par différentes étapes afin de comprendre pourquoi ça ne marchait pas mais après plus de 3 ans d'essais et 1 an 1/2 de PMA, nous en étions toujours au même point. Nous ne savions toujours pas ...
Après plusieurs échecs d'inséminations artificielles, nous avons très vite compris que la Procréation Médicalement Assistée (PMA) n'était pas notre voie. En effet, si nous ne concevions pas notre vie sans enfants, nous ne souhaitions pas pour autant en avoir à n'importe quel prix.
C’est alors que ce projet d’adoption a émergé au sein de notre couple.
J'ai toujours voulu adopter un enfant et je ne peux même pas t' expliquer pourquoi. C'était là en moi depuis des années et je me souviens du début de notre rencontre avec Laurent, je lui en avais de suite parlé, comme si c'etait une évidence pour moi...
Même si le fait d'adopter ne lui posait pas de problème particulier, il a mis un certain temps avant de se lancer. Il a eu besoin d'intellectualiser cette position avant de s'engager totalement. C'est tout lui et c'est pourquoi je l'aime si fort. Quand il s'engage dans une relation ou quand il prend une décision, je sais que c'est mûrement réfléchi et c'est d'autant plus beau par la suite ...
Comment j'ai fait pour qu'il se décide ? Et bien j'ai su utiliser les mots mais aussi patienter le temps qu'il fasse son chemin. C'était essentiel pour moi que ce projet soit porté par les deux avec autant de désir et d'amour... et encore plus quand on voit le temps que ça a pris pour avoir notre Zoé...
Après quelques mois de réflexion et au fur et à mesure des connaissances sur les procédures et des discussions avec des personnes adoptées & adoptantes, Laurent a alors décidé de s'engager totalement dans cette voie, non pas par amour pour moi mais par conviction que cette voie était la bonne. Comme il dit " ce sentiment palpable et profond que la paternité n'a pas de frontières et ne se limite pas à l'aspect génétique de la chose mais au contraire va bien au delà...".
Notre projet d'adoption a commencé en septembre 2004.
En mai 2005 je subissais une très grosse opération au niveau de l'utérus. (5h d'opération en tout). On m'annonce alors que l'opération s'est bien passée et que je peux désormais avoir des enfants...
Je ne réagis pas. Mon coeur est vraiment ailleurs, déjà...
8 Juin 2005, nous avons l'agrément et je comprends alors que notre enfant viendra d'ailleurs, coute que coute.
C'est vraiment là que j'ai compris que nous étions plus que motivés par ce projet et le message que j'aimerai laisser à ma fille plus tard, c'est que je l'ai voulue ELLE, je l'ai attendue profondément et intensément.
La suite tu l'as connais, tu as pu suivre notre histoire à travers notre blog " A notre perle de Chine". Et je me sens très fière aujourd'hui de lui avoir écrit ce journal.
Toutes ces émotions, on ne peut plus les réécrire après, impossible.
Karine, je vous souhaite à Pascal et toi le meme bonheur. Il va arriver soyez en sûr. J'ai vu que vous aviez fait une demande au Cambodge, surtout ne culpabilise pas, je crois au destin, qu'il vienne de Chine ou d'ailleurs...
Mille bisous
Nanou (très très longue :)
De mon côté, j'ai aussi une maladie congénitale qui fait en sorte que s'il n'est pas impossible pour moi de vivre une grossesse, elle serait plus doulourese et présenterait un risque plus élevé de complications, sans considérer les possibilités de transmission. Aussi, si je considère que le désir d'avoir un enfant à toujours été pour moi davantage émotif plutôt que physique, ce n'était pas le cas pour mon conjoint. Nous avons parlé, réfléchis chacun de notre côté, traversé des périodes difficiles, puis un jour nous avons été prêts. Initialement nous avons regardé les possibilités d'adopter en Colombie, au Vietnam, puis nous avons convenus de déposer notre dossier en Chine. Aujourd'hui, quand les gens nous demandent "considérant les délais, vous ne désirez quand même pas essayé d'avoir un bébé vraiment à vous?", mon conjoint est maintenant le premier à leur répondre: "Aude sera vraiment la nôtre!!!". Chaque projet mûrie tranquillement, il faut se respecter, y croire et faire confiance à la vie!
Bonjour KARINE,
je ne t'ai jamais laissé de message bien que je lise très souvent tes articles et que je les apprecie...mais aujd,j'ai envie d'en laisser un ,temoigner de notre experience juste pour aider peut être ton amie à prendre un autre chemin pour devenir maman...
Pour ma part,je sais depuis l'adolescence qu'une grossesse serait compliquée...les hormones et moi,ça n'a jamais été simple et cela me pourrit la vie encore aujd !!!Fort de multiples experiences medicales désastreuses etant jeune,j'ai tjrs dit que devenir maman n'impliquait pas pour moi le passage par la case grossesse et ventre rond mais plutot par un acte d'amour :l'adoption.J'en parlais souvent et je me disais qu'il faudrait trouver vraiment un mari comprehensif et avec le même ressenti pour fonder une belle famille...
Le père de mes futurs enfants,je l'ai biensur trouvé et très vite nous avons voulu avoir un enfant...on a essayé via la PMA obligatoirement (5 iac et 5 fiv)pdt 3 ans sans succés et mon mari a cheminé vers cette grossesse de coeur....on voulait (enfin surtout mon epoux mais moi,j'étais déjà "mure" pour l'adoption) avoir tentés toutes nos chances via la medecine avant de se lancer ds le projet d'adoption.Il faut savoir que pdt tous ces traitements ma maman se battait contre un cancer ce qui n'arrangeait pas les choses d'un point de vu psy car je me disais qu'elle ne connaitrait pas ses petits enfants...il y avait donc urgence !!!Et puis ma maman est décédée en decembre 2002 et pour NOEL de cette même année,mon plus beau cadeau a été celui de mon mari qui m' (enfin nous comme il me l'a dit !!)'a offert le guide de l'adoption...il était définitivement pret et nous avons entamé de suite nos démarches!!Ces démarches ont été bien plus positives que celles de PMA et mon mari a tout de suite compris que veritablement via l'adoption,c'était sûr nous allions être parents et il s'est bcp investi ds les entretiens car il vivait cette experience au même titre que moi ..plutot qu'une grossesse bio...
Dés le début,nous nous sommes imaginés parents d'une petite fille aux yeux bridés et notre rêve,c'est réalisé !!!En fait,nous avons tellement rêvé de notre fille qu'aujd nous pouvons même dire que cela depasse nos rêves...Dés le premier contact (photo !!)c'était elle et pas une autre ....et tout l'amour qu'on avait en nous a débordé en voyant sa frimousse !!Je l'appellais la 8 eme merveille du monde...mais en fait,pour nous c'est la première !!
Enfin,ma soeur est devenue maman bio (un bb miracle ..ds la famille ns ne sommes pas très fecondes,elle a une endometriose satde 4 !!rien que du bonheur !!) qq mois avant notre accouchement de coeur..et bien,nous avons vécu une grossesse certes physiquement differente (youpi,je n'ai pas pris de poids ni du restreindre mon rythme de vie !!) mais totalt identique d'un point de vue psy...je me sentais tout aussi enceinte qu'elle !!
Ma defunte maman a qui je confiais ma volonté d'adopter m'a tjrs dit "ce ne sera pas pareil si tu adoptes que si tu conçois ton enfant !!" et bien,paix a son âme.....ma petite maman avait tout faux (elles n'ont pas tjrs raison les mamans !!) et je pense même que connaisant la difficulté d'être mère,je savoure d'autant plus les moments passés avec ma fille ...
Voilà,j'ai été très longue mais c'est un sujet qui me tiens à coeur car il a jalonné toute ma vie depuis mes 14 ans ...et si c'était à refaire que cela soit mon mari ou moi,il n'y aurait pas de passage par la medecine qui est bien trop eprouvante !!
Amitiés.MYLENE maman heureuse et comblée de LUDINE la coquine de CHINE...ds nos bras depuis ses 9.5 mois le 30.10.05
Bonjour Karine,
Maurice et moi avons 3 grands fils bios (2 à Maurice et un à moi). Comme nous désirions avoir un enfant ensemble, l'adoption a été le choix parfait pour nous vu le risque de vivre une grossesse au début de la quarantaine pour moi.De plus, la soeur de Maurice a été adopté à l'âge d'un an(adoption au Québec), alors pour lui l'adoption n'était pas du tout quelque chose d'inconnu.
Mais il a fallu attendre un peu pour débuter ce magnifique projet car mon fils souffre d'autisme (syndrome d'Asperger)et ne voulait pas du tout de soeur "qui viendrait lui voler sa mère!". Tous les changements étaient très difficiles pour lui. Nous avons attendu qu'il vieillisse un peu plus et qu'il apprivoise l'idée. J'avais tellement mis de temps et d'effort pour l'aider à affronter ce monde si déstabilisant pour lui, qu'il ne fallait pas le bouleverser davantage. Quatre ans plus tard, à 14 ans, il a accepté tranquillement l'idée et avons commencé nos démarches pour adopter une enfant du Québec via les banques-mixtes (ce sont des enfants qui sont en processus d'être abandonné mais qui ne le sont pas encore. Donc, ils sont en famille d'accueil chez vous en attendant la fin des procédures. Les parents bios ont droit à des visites supervisées. Puis au bout de 2-3 ans l'enfant peut finalement être adopté dans environ 90% des cas. L'autre 10% retournent chez ses parents bios ou dans une autre ressource).Après 15 mois d'attente, nous étions de moins en moins certains d'être capable de "dealer" avec ce genre d'adoption alors nous nous sommes tourné vers la la Chine.
Dans 15 jours, ça fera 2 ans que notre dossier est enregistré en Chine, mon fils a maintenant 18 ans et il a très hâte de voir sa petite soeur. Il est en train de faire des esquisses pour lui peindre une magnifique murale pour sa chambre avec des fées, des lutins et des elfes.
Danielle
xoxoxo
Bonjour Karine,
Mon histoire ressemble étrangement au message de Reglissoly. Alain et moi avons 3 enfants bio (Alain 2, moi 1), tous dans la 20n et ayant commencé leur propre vie de famille. Avec mon conjoint j'étais banque mixte au Québec et lors de notre dépôt de notre dossier en Chine en 2006, 2 jours plus tard, est arrivé notre petit garçon en besoin de 3 ans. Une gamme d'émotions... puisque je faisais du répit-dépannage et nous avons accepté qu'il fasse partie de la famille. La vie nous a joué un tour... Nous avons passé devant le Juge du Tribunal de la Jeunesse et avons obtenu sa garde légale jusqu'à majorité.
Quoique nous avions un besoin parental de combler lors de son arrivée à la maison: j'étais déjà enceinte de ma petite abeille de Chine, Maya Kim. Un enfant ne remplace pas un autre enfant pour moi. Je ne pouvais non plus me faire avorter de ma grossesse du coeur et mon conjoint non plus.
Mon conjoint tout comme moi avons commencé notre projet d'adoption ayant vécu l'infertilité pour comprendre qu'une petite puce nous attendait en Chine. Je crois énorméement au destin et mon corps a eu besoin de souffrir sous le bistouri (grande opération et complications)pour comprendre que nous aggrandissons notre famille aussi avec la formule adoption. Le sentiment d'amour pour notre fille dépasse largement le besoin d'enfanter.
Ma petite fille aux yeux bridés est irremplaçable tout comme ma grande fille bio que j'ai eu très jeune. Je les aurai porté tous les 2 dans mon coeur mes filles; à la différence de mon aînée, l'adoption fut une révélation!
J'ai la chance d'avoir aussi un entourage qui est assez ouvert et comprend bien notre besoin et notre démarche parentale vers la Chine, sans trop nous juger.... Bisous. Guylaine xoxoxo
coucou tite Karibulette!
Ou la voici un post bien sérieux!
Je viens de parcourir les quelques 14 réponses... toutes plus émouvantes et sincères les unes que les autres.
Voici ma petite pierre à l'édifice.
Nous avons voulu fonder une famille de suite après notre mariage cela fait 6 ans). Je prenais la pilule depuis presque 10 ans, aucun soucis majeur... Au bout d'un an d'essai, je suis allée consulter, là le couperet est tombé, endométriose en dernier stade, ont suivit opérations, traitements divers, tentative de PMA, à dire vrai le premier protocole de FIV entamé fut un tel fiasco que nous n'avons pas souhaité continuer dans cette voie. 4 ans après le diagnostic, je suis tombée miraculeusement enceinte. De courte durée tout de même (3 petits mois et puis s'en est allé...)
Nous sommes restés 1 bonne année sans rien tenter, rien penser...
L'adoption avait déjà été abordée bien avant nos premiers essais bébé, comme un pressentiment peut être... Toujours est il qu'un soir d'octobre, nous nous sommes dit qu'il était temps, que le moment était venu. Sans doute avions nous terminé notre travail de deuil, nous étions prêts, et totalement convaincus que notre voie était celle ci: devenir parents du cœur
gros bisou :)
Karine,
ton message est vraiment très touchant, super émouvant.
Je vais donc moi aussi raconter mon parcours atypique à ton amie même s'il a pris désormais un chemin un peu différent.
De notre côté, avec mon mari, nous avons voulu très vite fonder une famille: c'était évident: on voulait avoir un bébé.
On a donc essayé pendant un an et demi. Rien ne venait. Autour de nous, les bébés "pleuvaient"...dur dur de se sentir incapable pour nous de donner la vie, cette chose que l'on nous dis être si naturelle.
Au bout de deux ans d'infertilité, on a décidé de consulter, faire toute une batterie de tests.
On ne nous rien trouvé de définitivement bloquant à une grossesse. et pourtant toujours rien...
On nous a donc proposé la PMA. Mais moi j'ai pas pu m'y résoudre. Au fond de moi l'idée d'adopter était là depuis très longtemps sans vraiment connaitre la raison profonde.
Mon mari avait du mal à me suivre dans ce choix là. nous avons poussé la porte de l'EFA (enfance et famille d'adoption) qui est une asso d'adoptants (il en existe dans chaque département). ça l'a bcp aidé à intellectualiser l'adotpion, comprendre comment on peut aussi aimer un enfant qui n'est pas né de nous. En partageant le vécu des ses familles, il a vu, partagé de l'amour. Ces échanges fort enrichissants l'ont aider à franchir le pas. Nous avons donc choisi de ne pas entrer en PMA, déjà gràce aux échanges avec les membres de l'EFA mais aussi suite à une FC précoce qui nous a vraiment fait bcp de mal à tous les deux. On ne voulait plus revivre ça. On a donc choisi de lancer une procédure d'adoption.
c'était il y a deux ans.
En mai 2007, un organisme nous accepte et nous propose d'adopter en Chine. Quel bonheur indescriptible!! on allait nous aussi être parents, aimer un enfant. c'était permis d'y croire et de laisser porter par ce bonheur intense.
dans l'adoption, il y a quelque chose de magique c'est que tu vibres à l'unisson avec ton chéri, tu portes à deux cet enfant, tu avances pas à pas vers luiau mm rythme.
Je peux te le dire vraiment, tu comprendras pourquoi après.
En Juin 2007, notre dossier pour la Chine est envoyé à notre organisme. Fin août 2007, il doit partir en Chine et donc faire débuter vraiment notre attente et notre chemin vers notre petit bout de Chine.
Et là, alors que l'on y croit plus du tout, un tsunami a lieu, fin juillet 2007: je tombe enceinte. Un miracle après 3 ans et demi d'échec et un deuil de l'enfant bio vécu totalement.
Comment te dire? ça peut paraitre difficile mais je l'ai très mal vécu au départ. Je me suis sentie dépossédée.J'étais en etat de choc.
J'aimais cette petite fille de Chine, je la ressentais dans mon coeur, dans mon âme. Et là, j'avais l'impression de devoir encore une fois vivre un nouveau deuil.
J'ai eu du mal à m'investir dans ma grossesse les 3 premiers mois. j'avais peur de tout, je pleurais sans cesse.
Et puis, il y a eu la première écho: j'ai réalisée que nous allions être parents, j'ai vu ce bébé, je l'ai ressenti, aimé vraiment pour la première fois en le voyant.
Tu vois, je suis à la veille de le mettre au monde, là mais je n'ai toujours pas oublié l'adoption.
J'espère un jour pouvoir adopter un enfant car l'amour que j'ai ressenti, l'épanouissement que ça m'a procuré perdure mm si j'attends un bébé bio
Mon bébé bio, je l'aime, je suis très heureuse à l'idée de devenir maman, il n'y a aucun doute là dessus mais je garde au fond de moi ce désir de devenir aussi maman de coeur.
Et désormais, je crois encore plus au destin et aux miracles.
Je te souhaite tout le bonheur possible, j'ai déjà parcouru ton blog: il est plein de douceur et d'amour.
Mon conseil si vous doutez de vous face à l'adoption, rendez vous à l'EFA de votre département: tu y feras des rencontres magiques et qui font vraiment bpc de bien.
Sonia
Merci à toi Funambule de faire ce lien du coeur avec Amélie. Tu es vraiment une fille incroyable chère Karibulette!!!
PS: ah oui j'ai entendu moi aussi le témoignage de Macha méril. ça me choque ce qu'elle dit.j'arrive pas à adhérer à ses propos...MM si je porte la vie. Je crois pas que faire un bébé soit une condition sine qua non dans la vie et dans l'épanouissement d'un couple. Ayant vécu de près l'adoption et la grossesse. Pour nous, la finalité c'est ETRE PARENTS, AVOIR UN ENFANT et non pas FAIRE un bébé.
Notre chemin à tous les deux nous a enseigné celà. L'amour n'est pas dans le ventre mais dans le coeur quoi qu'il arrive.
sonia
Salut ma petite Karine,
Intéressante, cette question!
Nous nous la sommes posée naturellement quand nous avons préparé nos entretiens pour l'agrément, et nous l'avons encore mûrie quand il a été temps d'écrire nos lettres de motivation, puis notre "biographie" pour la FAF.
En ce qui nous concerne, pas de FIV.
Ce n'était pas une option en fait, puisque notre problème est d'ordre physique et que je ne PEUX pas porter un enfant dans mon ventre. Il n'y a rien à faire aujourd'hui, donc quand on a eu envie de devenir parents, la seule option était bien l'adoption.
En y réfléchissant un peu plus tard, j'ai réalisé que (contrairement à Macha Méril!!) mon rêve n'est pas de porter un enfant et de lui donner naissance à tous prix, mais bien de l'accueillir dans notre foyer, de l'élever et de l'aimer. Peu importe qu'il ait mes gènes ou pas, je m'en fiche complètement (et mon amoureux aussi). On veut aimer un enfant, l'élever ensemble, c'est tout. Et aujourd'hui je SAIS qu'on sera comblés, et que notre petit sera la plus belle surprise de notre vie!! Ben oui, fille ou garçon, originaire par ses parents de naissance des Antilles, d'Afrique noire, du Maghreb, de Roumanie ou du Vietnam (et j'en passe!), ce sera la totale surprise!!
Je suis très très très heureuse d'avoir démarré ce projet de coeur, et je ne me pose pas d'autres questions!
J'espère que ton amie saura trouver sa propre réponse selon son vécu et ses difficulés...
Gros bisous,
Alice
Coucou Karine,
Je suis comme Mylène, j'ai déjà parcouru ton blog à plusieurs reprises, et là, je dois bien avouer que cette appel à trémoignage ne me laisse pas indifférente, si cela peut aider ton amie, tant mieux! Donc pour notre histoire, nous avons tenté d'avoir un enfant pendant plus de 7 ans, sans résultats, après plusieurs diagnostiques , tous plus faux, les uns que les autres, nous avons pu être pris en charge par un grand hopital parisien, qui m'a tout de suite diagnostiqué, une IOP (insuffisance ovarienne précoce) bref, je suis en préménaupose. Donc bien evidemment, aucune solution de rechange possible que ce soit les fiv ou les ia. Et je dois bien avouer qu'avec mon mari, nous étions extrèment soulagé de l'apprendre. Cela peut paraitre bizarre, mais c'est la vérité. Parès une longue réfléxion pour mon mari, nous avons pu nous lancer corps et ames dans l'adoption de notre belle d'amour. Elle partage notre vie depuis maintenant 18 mois, et c'est comment dire, comme si elle avait toujours fait partie de nos vies, nous l'avons eu à l'age de 15 mois, mais pour nous, elle est avec nous depuis qu'elle est bébé. Comme si on avait accouché d'elle. C'est fou!!! On remerciera jamais assez mon doc de nous avoir laisser entrevoir aucun espoir. C'est notre fille, notre coeur, notre amour, c'est tout pour nous et bien plus encore. Elle est comme nous, ressemble à mon mari , côté caractère, souvent la famille nous dit "mais c'est fou, c'est son pére craché!" et je confirme! Pour la petie anecdocte, il y a la femme de mon cousin enceinte de 6 mois, et ma louloutte montre son ventre du doigt, et me demande ce que c'est, je lui répond "bien tu vois, elle porte un bébé dans son ventre, comme toi qaund tu étais petite, ...." et là, j me stoppe car j'allais lui dire " maman t' a porté dans son ventre", un lapsus révélateur très fort. Je me suis donc reprise, en lui disant " tu vois comme toi, quand tu étais toute petite, une dame en Chine t'a porté dans son ventre" .
Amitiés
Gaëlel, maman bonheur de Lylou
Coucou Karine,
Ton témoignage et toutes ces histoires m'ont beaucoup remuée.
Nous avons toutes et tous des parcours différents mais le ressenti final est au bout du compte le même.
lorsque j'ai rencontré Marco, j'ai eu la certitude que j'avais trouvé l'homme de ma vie. Alors peu de temps après on a décidé de fonder une famille... puis on s'est aperçu que j'avais un énorme fibrome gros comme une mandarine. J'ai donc été opérée et puis nous nous sommes lancés dans les essais bébés. J'ai fait 3 fausses couches coup sur coup, j'ai fréquenté plusieurs gynécos, puis des services spécialisés...examens terribles, diagnostics multiples, autres examens, une autre opération de l'utérus, puis je me suis réacharnée, persuadée à chaque fois que ça allait marcher. je me suis même lancée dans une psychothérapie spécial grossesse d'un an + un traitement d'acupuncture. Quand je tardais à retomber enceinte, j'étais sous traitement hormonal, + les traitements anti fausse-couches. J'en ai fait 6. 6 fois, j'y ai cru, et les 4 dernières fois, le foetus ne s'évacuait pas. Il fallait une opération, et avant l'opération, 2 ou 3 semaines d'attente pour être bien sûrs que c'était fini.La 6ème fois, j'ai eu une sorte de déclic à l'hôpital, la certitude d'aller vers la folie. On a tout arrêté.
Tout cela a pris 4 ans. 4 ans à ne penser qu'à tomber enceinte et à scruter mon utérus, en oubliant tout simplement de vivre.
Nous avions parlé adoption assez tôt, mais Marco était plus réticent. Et puis quelque chose a grandi en nous. Personnellement la grossesse m'évoque aujourd'hui une sorte de malaise permanent et de douleurs lancinantes, et j'ai réalisé que je ne désirais pas spécialement que notre enfant me ressemble physiquement, Marco a fait le même chemin, alors nous voilà, en route vers l'adoption.
Je crois très honnêtement avoir fait le deuil de l'enfant bio. Nous avions pensé aussi à l'Amérique latine, mais le jour où notre dossier a été accepté en Chine, ça a été la joie totale. Je me suis passionnée pour ce pays. je crois que si on nous disait que notre enfant viendrait de Normandie,ou du Larzac, je me passionnerais tout autant pour le cuisine au beurre ou la fabrication du fromage de chèvre.
Aujourd'hui la seule chose qui me rende triste est que notre enfant ne soit pas là, et que les délais n'en finissent pas.
L'adoption peut faire peur parce que c'est effectivement une situation particulière pour un enfant, une situation à gérer, en particulier à l'adolescence, quand notre enfant sera en questionnement. Mais je crois aussi que tous les adolescents sont ou seront un jour en questionnement pour de multiples raisons, alors...
Gros Bisous Karinambule !
Anna
Ce qui est différent dans le couple, par rapport à l'adoption, c'est la notion de filiation pour l'homme et celle de la maternité pour la femme. Nous n'avons pas le même deuil à faire.
Après 14 ans et 3 beaux enfants (adoptés bien sur!)je ne sais pas comment mon mari a vécu son renoncement à la filiation... tiens, il faudrait que je lui demande! Quant à moi, même si je suis une maman, une vraie, sans aucun doute possible, je crois qu'il y aura toujours le regret de ne pas avoir porté un enfant, ne pas avoir donné la vie. J'aime mes enfants comme si je les avais fait, mais il y a une partie de ma féminité, de moi même qui n'est pas assouvie. Ce doit être un instinct de survie primaire qui existe en nous tous... et qui n'a rien à voir avec l'après, avec les enfants, leur présence...
Voilà, c'est ce que je ressens!
Sans savoir pourquoi j'ai toujours été attirée par l'adoption et avec mon chéri, avant d'essayer de faire un enfant, nous en avions déjà parlé et nous savions qu'en cas de problème, nous irions rapidement vers l'adoption.
Après 2 enfants bios facilement conçus, notre envie d'adopter était encore présente. Nous nous sommes donc lancés dans l'aventure pour notre 3e enfant.
Je n'ai pas particulièrement "aimé" être enceinte mais je ne nie pas le côté "magique" de la chose. Cela dit, porter un enfant ne fait pas d'une femme une mère, de la même façon qu'un homme qui dépose sa semence ne devient pas pas soudainement un père...
Lorsque mes fils sont nés, ils étaient de parfaits inconnus, c'est la relation à partir de la rencontre qui tisse des liens précieux, qui fait vraiment de nous des parents. Donc la relation est selon moi aussi forte quand on adopte. On a en face de soi un enfant inconnu qui va nous forcer à donner le meilleur de nous même, qui va nous faire découvrir que l'amour, loin de se diviser, se multiplie indéfiniment, qui va changer nos perspectives, nous pousser parfois hors de nos limites, bref c'est une aventure à long terme !
Pour ce qui est de la ressemblance, un de mes fils me ressemble mais l'autre pas du tout, et bien, je l'aime tout autant ;-)
Avoir un enfant, c'est le consoler quand il pleure, le rendormir quand il fait un cauchemar, lui faire des chatouilles pour le faire rire aux éclats, le guider sur la longue route qui en fera un adulte, ça ne se résume en aucun cas à le porter dans son ventre.
Pour la comparaison des grossesses bios et adoptives, et bien, je ne peux que confirmer. D'ailleurs il me semble avoir écrit quelque chose là dessus une fois. Exceptés les maux physiques et habituels d'une grossesse bio, tous les autres ingrédients y sont : stress, sautes d'humeur, joie, crainte, impatience et amour déjà si fort pour un enfant que l'on n'a pourtant même pas encore vu....
Oui vraiment très similaire...sauf pour la durée :-(
Bisous bisous !
Anonyme pas si anonyme …héhé mais pas très douée pour m’enregistrer !!
coucou Karine, c’est kiki
Allez, c'est aujourd'hui que je te fais signe sur ton blog! Parce qu'après vous avoir toutes lues, j'avais envie de partager aussi mon histoire et de vous donner du courage.
Nous avons adopté une petite grenouillette qui s'appelle Lia. A l'aube de ses 4 ans, je me dis que le temps passe très vite!
Notre désir d'enfant est sur le point de se concrétiser en 1996. Je suis enceinte de 7 mois. Notre bébé ne vivra pas, une maladie très grave dite "orpheline" ne lui donnera pas le choix.
Encouragez par la médecine qui pense à un "accident de parcours" nous vivons en 1998 le même scénario(ah oui... parce qu'il faut que je vous dise que je suis hyper féconde comme femme!!!). C'était pendant la pièce d'Alice aux pays des merveilles dans laquelle nous jouions! Te souviens tu comme on étaient mignonne Karine, toi en souris, moi en drôle d'oiseau qu'on appelle "dodo"! Arnaud avait réalisé de magnifiques décors et Pascal ...zut ...euh ...il faisait quoi Pascal...ah si, il s’occupait du son. Bref ...je m’égare! Tout ça pour dire que c'était bon pour nous deux d'être avec vous tous à ce moment douloureux de notre histoire!
Nous prenons la décision d'adopter en 2000, après 2 années nécessaires de reconstruction. Alors nous voici partis dans les démarches.
A tâtons dans un premier temps parce que nous souhaitions adopter en démarche individuelle. Puis en veilleuse...2 ans passent... parce qu'un changement de vie nous parachute en Bretagne et là, ici, aux pays des galettes, deux assos nous retiennent pour un premier entretien. Entre temps, l'assistante sociale du département effectue une réactualisation de dossier à la maison. Elle nous annonce le même délai d'attente pour un enfant pupille de l'état né sous le secret ...
Et bien ...et bien ...on avait pas du tout envisagé ça ...C'était inattendu et formidable.
. Notre agrément avait déjà 2 ans, encore autant pour que notre enfant arrive ...une grossesse d'éléphant !!!
Nous annulons nos RDV avec les deux assos (qui nous annonçaient deux années d'attente pour un enfant vers l'international, de même) et décidons de nous engager uniquement avec la DAS.
Je ne vous cache pas que l'attente fût longue et que beaucoup de larmes ont coulé mais une chose était certaine...Un enfant allait arriver et ça nous n'en avons jamais douté. Même si nous avons souvent été découragé ...l'enfant serai là un jour.
Et ce jour là ...le 7 juillet 2004...une semaine après votre mariage, Karine et Pascal...la DAS nous appelle. Le 8 juillet, nous étions à la pouponnière avec Lia, elle avait 2 mois et une semaine et c'était le plus beau bébé du monde!!!
Courage à toutes et à tous.
A toutes qui ont écrit et celles et ceux qui ont envie de contribuer ... merci, merci d'avoir ouvert votre coeur et votre histoire...
A Kiki: je me souviens de tout ma belle,tout est intact: tes deux grossesses, cette pièce Alice au pays des merveilles...magique parce que jouée avec vous et les autres copains (pascalou était à la musique : c'est lui qui jouait sur scène) tellement artisanale mais aussi tellement belle car tout a été fait avec coeur et tellement magique, les yeux des enfants pour qui on a joué... je me souviens de notre mariage où quand vous êtes parti vous nous avez dit "on a jamais été aussi prêts à être parents"... et puis 5 jours après: votre coup de téléphone pour nous annoncer que vous étiez enfin parents... de la si jolie Lia(il me tarde de vous téléphoner pour vous annoncer la même nouvelle)... merci Kiki d'avoir témoigné...
Allo Karine,
Très belle question. Après la lecture de toutes tes réponses très émouvant en passant et un peu tard, je m'exprime moi aussi.
Comme plusieurs nous avons essayé pendant 1 an avant de consulter et il a fallu encor attendre un an avant d'avoir un rdv en clinique de fertilité. Nous avons passé tous les tests et nous étions fertile tous les deux mais... Nous avons donc essayés les traitements de fertilités pendant au moins 2 ans. Pendant ces essais nous parlions fréquemment d'adoption et nous disions que si cela ne fonctionnait pas nous avions cette option. Après 2 ans de traitements infructueux et quelques mois de pause j'ai pris mon courage à deux mains et fait des appels pour m'informer sur les procédures d'adoption. J'ai contacté une agence qui faisait une réunion d'information la semaine suivante et les ais suplié d'ajouter un couple à leur liste et cela à fonctionné. Cette journée d'information nous a tout de suite convaincu, 2 mois plus tard nous signions notre contrat avec eux.
Je suis pleinement enceinte de coeur et j'ai très hâte d'avoir notre enfant et de fonder une famille mais le deuil de l'enfant bio n'est pas encore fait. Je crois que j'aurais préféré qu'on nous dise qu'il y en avait un des 2 qui était stérile, savoir que nous sommes fertile mais ne pas savoir pourquoi cela ne marche pas me contraris un peu. Je crois que ce deuil se ferra naturellement quand notre enfant arrivera.
Je n'ai pas trouvé les traitements de fertilités en tant que tels trop difficiles, le plus dure c'est l'attente à la fin du mois et lorsque cela est négatif, c'est comment dire, c'est on dirait que c'est la fin du monde... Et nous ne voulions plus ou plutot mon conjoint ne voulait plus vivre cela. Dernièrement, je lui en ait reparlé pour reessayer une autre fois mais lui n'est pas prêt, nous attendons donc avec impatience notre puce ou puceron.
Sue
Comment sommes-nous venus à penser à l'adoption d'Alice??
L'histoire est longue comme plusieurs d'entre nous. Nous sommes en couple depuis plus de dix ans. Au tout début, nous savions que le temps venu, il nous serait difficile d'avoir des enfants car mon amoureux avait eu une leucémie à l'âge de 7 ans. J'étais tout à fait au courant de cette situation car nous allions à l'école élémentaire ensemble! Quand nous abordions le sujet, Yanik me disait qu'il s'était toujours vu avec une petite aux yeux bridés. Nous avons toujours gardé cela en tête mais comme plusieurs parents, nous nous sommes tournés vers les cliniques de fertilité. Nous avons fait sept insiminations artificielles sans succès. Une pause s'est avérée nécessaire après ces échecs douleureux. C'est à ce moment que l'éclair de génie s'est fait: nous avons entammés le processus d'adoption et en l'espace de deux mois nous avions unis nos vies et réunis tous les documents nécessaires pour la Chine! Cet aventure a vraiment donné un nouveau souffle à notre couple. Ce projet d'adoption allait nous unir d'avantage l'un à l'autre! Et puis nous avons attendu et encore attendu... Nous savons maintenant que l'attente est si longue et risque d'être encore plus longue donc nous avons tenté un FIV dernièrement (18/01/08) qui s'est avéré positif! Je réalisais enfin mon souhait le plus cher: celui d'avoir un enfant bio et un enfant adopté! Malheureusement quelques semaines plus tard nous avons appris que l'oeuf était clair... Ça a été et c'est encore une très grande déception pour nous. Nous gardons le cap et nous gardons maintenant notre énergie pour notre belle Alice qui tarde à venir..
WOWWWWWWWW, j'ai lu attentivement la plupart des critiques avant de commander cette herbe par DR.OSAGIE, son taux de réussite sacrément proche de 99% m'a incité à essayer. Je suis allé de l'avant et commandé et reçu ce produit. J'ai immédiatement commencé à prendre ces médicaments à base de plantes le même jour. J'étais sur le point de commencer mes règles à peu près à cette heure-là et je pensais que ce serait parfait, car j'ovulerais quelques semaines plus tard. D'après les critiques et les témoignages que j'ai lus à propos de DR.OSAGIE, la plupart des femmes sont tombées enceintes au cours du premier mois où elles ont essayé. Je me suis dit ce que l'enfer .... ça ne pouvait pas faire mal. J'ai fait deux fausses couches il y a presque 3 ans en 5 mois l'une de l'autre et j'essaie de concevoir fidèlement depuis 3 ans, mais rien ne se passait. J'ai 38 ans et l'âge ne me facilite pas la tâche. Néanmoins, après avoir pris ces médicaments à base de plantes pour seulement 1 mois, je regarde patiemment le calendrier qui compte les jours de mes prochaines règles et à ma grande surprise ... PAS DE PÉRIODE. J'ai quitté mon travail immédiatement ce matin et suis allée me promener à la pharmacie la plus proche, j'ai acheté un test de grossesse le jour de mes règles et j'ai vu deux belles lignes. OUI!!!!!! Je suis enceinte. Je ne pouvais pas être plus extatique, je n'ai même pas encore téléphoné à mon mari, je devais écrire cette critique et faire savoir à toutes les autres personnes qui essayaient de concevoir que les femmes sachent que ces herbes fonctionnent. Quel produit étonnant et pour le prix, cela en vaut vraiment la peine. SUPER HEUREUX, merci DR.OSAGIE fertilité chez moi mais surtout TOUT LOUE À DIEU !!!!! Vous pouvez contacter DR.OSAGIE via Email ou via sa ligne personnelle (DROSAGIE99@GMAIL.COM +2349070977669)
merci ....... vous pouvez également consulter leur site Web @ www.drosagiefertility.site.live pour plus de détails.
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