En 2003 nous n’avions toujours pas d’enfant. Nous avons commencé l’AMP (assistance médicale à la procréation). Nous avons fait 3 inséminations artificielles et deux FIV qui se sont avérées infructueuses. A l’issue de la dernière FIV (en juillet cette année 2006), nous avons décidé d’arrêter l’assistance médicale.
En avril 2004, nous avons décidés de suivre en parallèle le chemin de l’adoption. Nous avons obtenus notre agrément pour un enfant de moins de trois ans en mai 2005.
En octobre 2005, nous nous sommes rendus en Polynésie. Ce fut notre première étape. Nous ne savions pas quel pays choisir, nous étions ouvert à tous, et comme nous y partions pour notre voyage de noces (nous nous sommes mariés en juillet 2004), nous avions décidé de commencer par là. Là bas le dernier enfant « placé » pour l’adoption date de mars 2004. La coutume veut qu’il faille chercher la mère soi même. Nous n’avons pas poursuivis dans cette voie là même si nous renvoyons chaque année une lettre au service adoption expliquant que nous sommes toujours motivés.
Cette expérience en Polynésie, nous a bien refroidi,
Le temps de monter notre dossier (août/septembre2006), la procédure pour la Colombie changea : il fallait dorénavant passer par l’AFA (agence française pour l’adoption)…notre dossier était quasiment fini…pour nous au départ ça représentait une mauvaise nouvelle. Il fallait écrire une lettre à l’AFA en lui envoyant nos rapports d’enquête sociale et psychologique. Fin septembre, un coup de fil de l’AFA…elle refusait que l’on envoie notre dossier car dans notre rapport d’enquête sociale
Pour l’agrément, nous avons fait l’erreur de ne pas lire les rapports avant la commission et si vous êtes en cours d’agrément : demandez à lire vos rapports avant la commission : un erreur d’interprétation est vite arrivée. Pour nous
Nous avons donc obtenus un rendez vous en octobre 2006 avec l’ASE de notre département. L’attente fut terrible à vivre, nous savions que les demandes de modifications sont mal perçues. J’avais peur qu’il n’y ait plus aucun moyen pour nous de fonder une famille.
Finalement, après l’entretien, l’ASE nous a rédigé un additif (un grand merci !!) expliquant notre ouverture à toute ethnie. Nous avons envoyé une copie de l’additif à l’AFA et l’OAA E. … ça a tout débloqué :
- l’AFA a accepté et a envoyé notre dossier à l’ICBF (instituto colombiano de bienestar familiar). Après qu’il ait été traduit par Sylviane (notre fée de Colombie) l’ICBF nous a attribué un codigo (numéro d’enregistrement) le 18 décembre 2006 (1730/2006). Il faut maintenant attendre l’étude de notre dossier. Nous saurons si nous sommes acceptés dans 3 – 4 mois…si la réponse est positive, il nous faudra attendre environ 3 ans.
- l’OAA nous a proposé un entretien avec un couple de l’association. Cet OAA nous accompagnerait pour monter un dossier pour
Il ne nous reste plus qu’à attendre de savoir dans quel pays se trouve notre enfant…
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